Arrivée sur Terre il y a 3,5 milliards d’années, l’eau se recycle indéfiniment depuis…
Seulement 0,0001% de l'eau terrestre est disponible et potable.
L'eau présente sur terre est constituée à 97,5% d’eau salée et à seulement 0,3% d’eau douce utilisable par l’homme. Le reste est contenu dans les glaces ou les nappes phréatiques et difficile à utiliser.
Malheureusement, la multiplication des constructions et des routes perturbe son cycle de régénération : l’eau est récupérée dans les gouttières, les égouts, et est de moins en moins filtrée naturellement par le sol.
La pollution chimique, issue de l'industrie, de l'agriculture (70 % de la consommation mondiale ! et la moitié de l’eau d’usage agricole s’évapore avant de s’enfoncer dans le sol…) ou de la pharmacie, le système d'assainissement et la vétusté des réseaux de canalisations augmentent ainsi les polluants présents dans l'eau.
Selon l'OMS, 3,4 millions de personnes décèdent chaque année de la pollution aquatique, soit plus de 9300 personnes par jour. 2,6 milliards de personnes ne disposent pas de sanitaires.
Vu la croissance démographique annoncée (9 milliards d’hommes en 2050 contre 6,5 aujourd’hui, la demande en eau va fortement croître (+ 64 milliards de m³ par an) et les « crises locales de l’eau » risquent de s’aggraver…
La pollution de l’eau
Eté 2004, M. Douste-Blazy, alors ministre de la Santé, faisait état dans une émission diffusée sur France 2, de 900 polluants qui pourraient se trouver dans les eaux européennes, dont plus de 500 considérés comme potentiellement cancérigènes.
Les produits chimiques s’absorbant 600 fois plus facilement par la peau que par l’ingestion, l’eau du bain et l’eau potable devraient être filtrées de façon adaptée !
100 000 tonnes de pesticides sont répandus annuellement depuis au moins 10 ans en France, ce qui en fait le 3ème consommateur mondial de pesticides et le 1er au niveau européen (30 % des quantités totales).
La quantité de produits pharmaceutiques et cosmétiques pénétrant annuellement dans l’environnement équivaut à la quantité de pesticides utilisée chaque année.
Les principaux effets sur l’homme sont une puberté précoce, une quantité de sperme en chute libre, des anomalies congénitales des seins et du pénis, un nombre croissant des cas de cancers, etc.
L’eau potable à l’état naturel n’existe quasiment plus en France aujourd’hui, à de rares exceptions. Le terme « eau potable » a même été remplacé par « eau destinée à la consommation humaine » (EDCH).
Très surveillée, l’eau fait en France l’objet de nombreuses analyses ordonnées par les autorités.
On ne peut que déplorer que trop peu de molécules soient analysées… Sur les milliers de molécules chimiques qui peuvent se trouver dans l’eau, on n’en recherche qu’une centaine, voire 150 en cas de soupçons.
Les critères de potabilité
Pour être déclarée propre à la consommation, l’eau de réseau doit avoir un pH compris entre 6,5 et 9, et un résidu à sec (dessication à 180 °C) inférieur à 1500 mg/l.
Elle ne doit pas contenir d’agents pathogènes (salmonelles, staphylocoques, streptocoques, coliformes).
Les concentrations d’éléments comme par exemple les substances naturelles (chlorures, sulfates, magnésium, sodium, potassium…), les substances indésirables (nitrates, nitrites, zinc, cuivre, fer, phosphore…), les substances toxiques (arsenic, plomb, hydrocarbures…) et les pesticides (aldrine, atrazine, hexachlorobenzène, dieldrine, dinatherbe …) ne doivent pas dépasser les concentrations maximales admises officiellement.
En apparence, ces normes paraissent très strictes. Mais en réalité, elles désignent comme potable des eaux contenant de nombreux toxiques sous prétexte que leurs concentrations restent en-dessous ou ne dépassent pas le seuil maximal autorisé, qui s’adapte en fait à l’évolution de la pollution.
Il y a environ 50 ans, la norme pour les nitrates était de 5 mg/l. Elle est aujourd’hui de 50 mg/l. Idem pour le résidu à sec : la loi imposait en 1961 un résidu à sec de 500 mg/l, son taux est le triple actuellement.
Réduisons ensemble le dégagement de gaz à effet de serre !
Le recyclage du plastique en chiffres : 89 milliards de bouteilles en plastiques utilisées en France chaque année. En 2003 seulement 5 milliards de bouteilles ont été recyclées. Le restant est soit stocké, soit enfoui.
Les Etats-Unis sont les plus gros consommateurs d’eau en bouteille et les Français sont de grands exportateurs.
5,2 milliards de litres d’eau en bouteille auraient été vendus en France en 2008, soit 1,6 milliard d'euros, selon des données du cabinet ACNielsen.
Le transport et la fabrication des bouteilles consomment beaucoup d’énergie et dégagent énormément de gaz à effet de serre. Recycler une tonne de bouteilles en plastique permet d'économiser : 830 litres de pétrole (soit plus de 3 barils), 430 m3 de gaz naturel, la consommation en énergie d'un habitant durant 14 mois, la consommation domestique en eau d'un habitant durant 2 mois.
Source : http://www.consoglobe.com/bp2879-967_plastique.html
Pourquoi consomme-t-on de l’eau en bouteille ?
98 milliards de litres d’eau sont mis en bouteille chaque année dans le monde, soit 2822 litres chaque seconde !
Les consommateurs d’eau en bouteille la choisissent en priorité en pensant que cette eau est de meilleure qualité que leur eau du robinet, qu’elle a meilleur goût, qu’elle est plus pure, qu’elle n’est pas chlorée, qu’elle ne subit pas les mêmes traitements, ou pour les vertus thérapeutiques qu’elle prétend avoir…
Mais si ces eaux peuvent effectivement avoir des propriétés particulières lorsqu’elles sont consommées à la source ou dans le cadre de cures thermales, elles les perdent lors de l’embouteillage, du transport et du stockage. Et un stockage au soleil libère des éléments du plastique et altère la qualité de l’eau…
L’eau et la pollution électromagnétique
Les châteaux d’eau en France dominent très souvent notre paysage, avec à leurs sommets, des émetteurs de téléphonie mobile. Les rayonnements de hautes et de basses fréquences émis sans relâche par ces antennes perturbent la qualité de l’eau.
Les conclusions des travaux de R. SANTINI sur ce thème sont visibles à cette adresse : http://www.nextup.org/pdf/Dr_Roger_Santini_Chateaux_d_eau_et_antennes_relais.pdf
Les traitements
Nos eaux de réseau proviennent de lacs, fleuves, nappes souterraines, tous plus ou moins pollués physiquement ou bactériologiquement.
Des traitements sont infligés à ces eaux de manière à les rendre propres à la consommation. Dans de nombreux cas, elles sont décantées en vue d’éliminer les produits en suspension, filtrées puis chlorées afin de tuer les germes et bactéries pouvant éventuellement s’y trouver.
Depuis le plan Vigipirate, les autorités sont autorisées à chlorer aussi longtemps qu’elles le souhaitent, sans être tenues d’en informer la population.
D’autres eaux, en général en surface, contiennent des éléments en suspension que l’on coagule et flocule par des sels d’aluminium. Or l’aluminium est soupçonné d’être l’un des éléments déclencheurs de la maladie d’Alzheimer. Certaines eaux étant parfois légèrement acides (répondant ainsi aux critères de la Bioélectronique de Vincent), elles sont traitées par introduction de carbonates et de bicarbonates de calcium, de manière à augmenter leur pH pour les rendre alcalines, dans le but de limiter la corrosion des conduites…